TVA est collectée par l’intermédiaire de l’assujetti (personne physique ou morale exerçant une activité économique imposable) pour le service des impôts, à chaque étape du circuit économique. L’impôt frappe la valeur ajoutée au produit ou au service vendu et non le chiffre d’affaires.

Un bref aperçu historique laisse remarquer que la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) a été introduite au Burkina Faso il y a déjà plus de vingt ans (elle a été mise en application par la loi 4/92/ADP du 3 décembre 1992 et applicable le 1er janvier 1993). Parmi les raisons qui ont fortement milité en sa faveur, il y a sa neutralité supposée dans le domaine commercial ou marchand, toute chose en principe qui devrait réjouir les opérateurs économiques, du fait que c’est l’un des rares impôts qui ne devrait pas influer sur leurs opérations quand elles se déroulent entre eux, c’est-à-dire tant qu’ils ne sont pas des consommateurs finaux. Mais pour mieux comprendre ce phénomène, il convient aussi de faire une comparaison avec l’impôt (la TVA) qu’elle est censée remplacer, en l’occurrence la Taxe sur le Chiffre d’Affaires (TCA) a renseigné un expert de la question.

Aujourd’hui, sont imposables à cette taxe notamment les personnes physiques ou morales qui réalisent des affaires imposables (autre que salariée). Et également les personnes suivantes ayant opté à la TVA c’est-à-dire exploitants agricoles, éleveurs, pêcheurs.

Quant aux personnes exonérées, il y a l’État, les collectivités territoriales et les établissements publics ; les contribuables relevant du Régime simplifié d’imposition, les contribuables relevant de la Contribution des micros entreprises ; les agriculteurs, éleveurs, pêcheurs (sauf option) ; les artistes pour les ventes de leurs œuvres d’art (sauf articles d’orfèvrerie, de bijouterie, de joaillerie) ; les salariés (pour leurs salaires).

Il faut préciser que dans le Code Général des impôts il ressort les affaires exonérées notamment les produits exonérés et les opérations exonérées.